Le Japon, merveille de raffinement - Japan,a marvelous example of refinement !

  

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Ah le Japon ! C’est tellement différent de la Chine. C’est tellement différent de la France aussi d’ailleurs que nous nous sentons pleinement en voyage. Je m'y sents tellement mieux qu'en Chine. C’est un pays qui est si sophistiqué, si plein de raffinement, de respect pour les autres. C’est un pays où les senteurs, les goûts inconnus nous dépaysent à chaque voyage davantage. Vous l’aurez compris j’aime le Japon. D’autant que là encore, nous avons la chance d’avoir des amis qui nous reçoivent à Tokyo. Tony et Iki. Et nous sommes très bien accueillis comme d’habitude. Rien de mieux pour connaître un pays que de vivre avec ses habitants.
Au moment où je vous écris cet article, Charles et moi nous revenons de Kyoto.

Nous sommes dans le Shinkansen, l’équivalent japonais du TGV français. Nous avons passé quelques jours à Kyoto. Je ne connaissais pas Kyoto. Charles si. Nous avons, comme il se doit, visité beaucoup des nombreux temples de la ville.
Et nous avons pu voir sur les montagnes environnantes des… macaques ! Et oui, il y a à Kyoto, comme sur un certain nombre des montagnes japonaises de l’île de Honshu les macaques les plus septentrionaux de la planète. Quelle chance ! Pour CHarles ! Sans blague, c’était très intéressant. Inattendu !

Quelquefois je me demande si je ne suis pas plutôt fait pour vivre dans ce type de pays où les règles de vie en commun sont tellement plus respectées, où le respect pour autrui est une évidence. Où il n’est pas question dans une relation de ne pas dire bonjour, au revoir et merci. Où personne ne vous bouscule dan s la rue. Où par évidence, on ne vous veut pas de mal, on ne vous volera pas, on ne vous insultera pas, on cherchera à parler avec vous pour vous connaître sans faire de petits calculs malsains. On ne peut que se sentir bien dans ces conditions.

La société japonaise est une société qui est très certainement difficile aussi et où la réussite est une valeur qui reste extrêmement importante. Néanmoins, quoi qu’il en soit, et quoi qu’il arrive à celui qui échoue, il existera toujours une solidarité. Il y a ici si peu de gens dans la rue et pourtant la crise est là aussi. Le chômage n’a jamais été aussi haut, et pourtant il y a peu de gens dans la rue. Et que dire du respect de ce pays pour les personnes différentes. Je pourrais parler des gays et lesbiennes qui peuvent comme nous se lier par la voie d’un pacte civil et qui contrairement aux pays occidentaux ne se font jamais agresser. Mais je vais plutôt parler des personnes handicapées. Partout dans les villes, il existe des rainures en relief de formes changeantes selon qu’il s’agit d’un trottoir (ligne) ; d’un d’escaliers, d’un passage piéton (points) pour indiquer aux aveugles le chemin dans la ville. Les toilettes font un son à deux notes pour indiquer leur présence, tous les feux rouges, les ascenseurs, les machines de vente, et cetera, sont sonores. Les bus qui s’abaissent (comme aux Etats-Unis) pour permettre aux personnes qui ont des difficultés pour se déplacer d’accéder aux transports en commun. Comme quoi, c’est possible d’y arriver. La patrie des droits de l’homme est tellement en retard pour l’intégration des handicapés que nous ne pouvons qu’en avoir honte… triste évidence qui est de plus en plus insupportable.

Mais alors qu’avons-nous visité ? Tellement de chose. C’est la troisième fois en ce qui me concerne que je me rends ici. Il y a donc beaucoup de choses que j’ai déjà visitées au Japon. C’est encore plus vrai pour Charles qui est allé au Japon encore beaucoup plus de fois que moi. Nous avons donc beaucoup profité du temps qui passe à Tokyo. Nous avons beaucoup flairé l’air de la ville, l’air du temps et la plaisir de la folie de la capitale nippone. L’extravagance de l’habillement des jeunes, souvent très réussie, la tradition des femmes plus âgées qui s’habillent avec les kimonos traditionnels montées sur des chaussures en bois à plateforme. Le plaisir de la nourriture. Exceptionnelle, si différente, si bonne. C’est d’ailleurs autour de la nourriture que l’on rencontre le plus de nervosité chez les japonais. Autour des étales des marchands, il y aurait presque de la bousculade.

Et puis la France. Idéalisée ! Tout ce qui peut porter un nom français le porte déjà. Nous sommes aimés au Japon. Chaque française est un modèle. Par évidence, toutes les françaises ont un sac Vuitton, un tailleur Chanel et des boucles d’oreille Céline ! Et oui, Mesdames ! A vos porte-monnaie. Vous ne voudriez pas les décevoir ! Allez, je retourne à mes makis, sushis et autres soupe de nouilles, soba et d’algues ! Je vous invite à venir ici dès que vous le pourrez ! We love Japan !

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Bises
Fred et Charles